Présentation de [Shin_Alexander]

Bienvenu et bonne chance pour la suite de ta présentation.

Bon je poste le début du Chapitre 1 pour montrer que je ne t'oublie pas ^^.

Chapitre 1 : « Je t'aime »

C'est la nuit, une douce nuit d'été, calme et silencieuse. Tout le monde dort à Kiri no Kuni. Enfin presque! Une faible lueur s'échappe, d'une petite fenêtre d'une minuscule maison, brisant l'obscurité environnante.
A l'intérieur un jeune homme rêve différemment des autres. Il rêve éveillé! Il rêve de choses et d'autres, il rêves de la vie, il rêve de sa vie. Allongé sur un lit, qui n'est pas le sien, au milieu d'une minuscule chambre. Étendu comme mort, les bras le long du corps, les mouvements lents et répétitifs de sa poitrine sont les seuls signes de vie qui émanent de lui. Même son regard est vide, perdu dans le néant.
Un grincement long et sinistre vint le sortir de ses songes. Lentement il reprend ses esprit, pivote la tête vers la gauche. L'unique porte de la salle s'était ouverte, Claire une bougie à la main entrait sur la pointe des pieds refermant précautionneusement la porte derrière elle.

"Tu es en retard, dit simplement Alexander."

Avec un rictus des plus effrayant la jeune femme s'assit délicatement sur le lit et toujours dans un élan de douceur pausa la bougie sur la table de chevet à côté du lit.

"T'es drôle toi! Mes parents ne sont pas aussi sympa que les tiens!!"

Elle pivota sur elle même, tapota un peu l'oreiller puis s'assit, les jambes étendu sur le lit, adosser au mur. Alexander, revenant tout d'un coup à la vie, se redressa et s'adossa également contre le mur derrière lui. Claire en profita pour se blottir contre le torse de son ami, qui passa son bras autour de ses épaules. Ils restèrent longtemps ainsi figés, partageant bien plus que la chaleur de leur corps. Partageant leurs pensées, partageant leurs rêves, partageant leur présence. Comme deux amant qui s'interdisent à leur amour, comme deux amants prisonniers d'eux même. Enchaînés à des lois, mais attirés l'un vers l'autre comme deux aimants . . . comme deux amants.
Depuis la nuit des temps les relations entre les garçons et le filles sont ainsi. L'impossible et l'interdit semblant avoir un effet d'attraction entre les deux gentes.

"Tu ne m'oublieras jamais hein?! dit Claire d'une voix douce."

Abaissant le regard pour croiser celui de sa jeune amie, Alexander serra un peu plus son étreinte.

"Comment pourrais-je, chantonna-t-il. Tu es ma meilleur amie après tout.

-Oui . . . ta meilleur amie, répéta-t-elle avec un ton de déception."

Alexander brisa alors leur étreinte provoquant en eux deux un froid désagréable.

"On était pourtant d'accord, dit-il alors sous un ton de reproche. Tu sais très bien que l'on ne peut être plus . . .

-Mais je t'aime moi, le coupa la jeune femme. Je veux passer mes journée avec toi, je veux dormir avec toi, je ne veux pas te quitter!

-Moi aussi, rétorqua-t-il. Moi aussi je n'aime pas être loin de toi, moi aussi je veux vivre avec toi à mes côtes mais Mizu-Kage sama . . .

-Ton père!

-Oui mon père et le tiens aussi n'accepteront jamais notre union!

-Oui, oui je sais, répondit-elle les larmes aux yeux."

Alexander se rassit à côtés de Claire qui fondit dans ses bras, s'agrippant à lui comme jamais, comme si sa vie en dépendait.

"Je t'aime."

Le silence reprit peu à peu place dans la chambre. Claire, le visage contre le torse de son interdit, les bras autour de son ventre. Alexander lui caressait lentement les épaules immobile, au bord des larmes lui aussi. Leurs sentiments, leurs émotions étant à présent à fleur de peau, il purent reprendre leur échange de pensées.
L'esprit humain n'est il pas fascinant. Tout comme un rien peut le briser, un rien peu le rassurer. Un peu de douceur, un peu de chaleur. Prisonniers des émotions et des sentiments, prisonnier de son cœur, l'esprit humain est voué à être balloter entre la colère, l'amour et la peur.
Pendant un long moment nos deux héros restèrent immobile, profitant l'un de l'autre, profitant de l'instant présent, oubliant l'avenir. Ce dernier ne tarda cependant pas à ramener les deux tourteaux à la réalité. Un bruit sourd retentit dans toute la chambre. Après avoir soufflé de soulagement et de regret, Alexander bondit hors du lit et se dirigea vers la fenêtre qu'il entre ouvrit laissant entrer un petit oiseau bleu. Ce dernier alla se poser sur le lit où quelques secondes plus tôt les deux amoureux s'enlaçaient.

"Il est temps Alexander-sama, dit le petit oiseau d'une voix de jeune homme qui était en contradiction avec sa petite taille.

-Non pas déjà, hurla Claire malgré elle.

-Je suis désolé Miss Mido mais le fils de Mizukage-sama doit partir, une longue journée l'attend demain.

-Mais pourquoi? Pourquoi doit-il faire tous ces trucs, continuant en tournant sont regard vers l'intéressé, je ne veux pas que tu partes, je . . .

-Tu as la mémoire courte on dirais, la coupa Alexander, un sourire faux sur le visage.

-Mais . . .

-Mais c'est comme ça, finit Alexander. C'est triste, c'est injuste, mais c'est comme ça."

Il se tourna vers la fenêtre qu'il ouvrit complètement, laissant pénétrer l'air doux de la nuit, dans la chambre.

"Nous partons Yazu."

Sans émettre la moindre son le petit oiseau s'envola en direction de la fenêtre et disparu dans l'obscurité de la nuit. Alexander était prêt à sauter lorsque deux bras derrière lui, lui attrapèrent le ventre, le serrant fort.

"Promet moi que tu reviendras vite.

-C'est promis, répondit-il en de sa voix la plus douce, avant de s'élancer et de disparaître dans les ténèbres de la nuit."



(~~ J'étais le fils du Mizukage, en ce temps là j'avais 17 ans et j'avais rencontré Claire. Elle était mon premier, mais puissant amour. Aimer une fille de vulgaire marchand de fruit, au vu de mon rang, était proscrit. Mon père aussi bon fut-il ne pouvait se permettre,de me laisser la fréquenter. C'est pourquoi je faisais tout mon possible pour garder ces petites entre-vue secrètes. Seul Yazu mon ami d'enfance était dans la confidence. Yazu. Il était de la race des Oisaux. Race qui avait signé un traité de sang avec ma famille. Le clan Myhô comptait en effet un très grand nombre d'invocateur, des mages capable d'appeler des oisaux pour leur venir en aide. On comptait les oisaux par centaines et chaque représentant de cette race était unique. On y trouvait des guerriers, des scientifiques, des philosophe et bien autres esprit doué dans leur domaine. Bien que les invocateurs étaient capable d'en invoquer une multitude, chaque membre de ma famille se voyaient, à sa naissance, lié à vie avec un oisaux. Un oisaux avec qui ils partageaient tout. Un ami, un confidant. Yazu était mon oisaux, nous étions très proche, nous étions liés. Et vous apprendrez qu'être lié à un oisaux induit autant d'avantages que d'inconvénients. ~~)


Vaste est la résidence du Mizukage. Une immense battisse bâti dans le bois, dans la terre et dans la pierre. Des matériaux pour le moins bruyant. Chaque pas de notre jeune héros résonnait dans toute la maison. En compagnie de son amie à plume, qui lui se déplaçait sans faire le moindre bruit, Alexander traversait un long couloir qui le conduisit à sa chambre, à l'image de la demeure la chambre d'Alexander était grande, spacieuse. un bureau sur lequel s'entassaient les leçons et les dessins et un lit des plus majestueux. La simplicité de la décoration en avait choqué plus d'un. Mis à part les deux meubles principaux et quelques armoires, la chambre du fils du Mizukage était vide. Pas de photo, pas de tableau, rien que d'immense mur blancs. Alexander se déshabilla et se coucha très rapidement. Étrangement il s'endormit aussi tôt. Comme toutes les nuits il rêva, comme toutes les nuits il fit ce cauchemar. Le village était désert, un épais brouillard s'était levé, devant la maison du Mizukage, de corps gisaient sur le sol, baignant dans leur sang. Celui de son père et celui de Claire. Pour une raison qu'il connaissait pas, il ignora le corps de son père et s'agenouilla devant celui de sa bien aimée.

"Pourquoi, se surprit-il à hurler. Pourquoi? Nooooooooooooon? Je ne méritais pas ça! Tu te trompe, on aurait pu changé ça!!! Pourquoi?
POURQUOI???"

Comme tous les matins il se réveilla en hurlant, en age, le cœur battant la chamane, haletant. Quel était ce maudit cauchemar. Était-ce du domaine de la prédiction ou de la peur aveugle. Tant de question sans réponse. Petit à petit sa respiration reprenait un rythme normal, son cœur se calmait et il oubliait, l'espace d'un instant, ce rêve qui le hantait depuis plusieurs semaines maintenant.
Son rêve l'avait réveillé tôt, le soleil se levait tout juste. Déversant une vague de lumière blanche et chaleureuse sur le village. Alors que la plus part dormait encore, certains artisans et commerçant consciencieux s'activaient déjà, tel des fourmis, infatigable, travaillant encore et encore, comme entrainé par un cercle vicieux. Claire, en bonne fille s'était levé à l'aube, pour aider son père à la boutique. Vendre des fruit représentait plus de travail que les apparence ne peuvent le montrer. Il fallait faire l'inventaire, organiser les rayons, ranger les commandes et être toujours à l'affut du moindre client. Une grosse journée attendait la jeune femme qui semblait ne jamais manquer d'énergie. Le sourire aux lèvres Claire était prête à aborder cette journée, une seule chose la préoccupait : Que faisait Alexander?
Lui aussi s'apprêtait à vivre cette journée, marchant dans les rues de Siry, le vent frai du matin se mêlant dans ses cheveux. Il arrivait devant les portes du villages où sont, le chef du village, et un vieillard l'attendaient.

« Vous êtes en retard jeune homme, dit ce denier de sa voix rauque et abimée par le temps.

-Bonjour mon oncle, ignora Alexander, bonjour père. »

Le chef du village s'approcha de son fils, lui tapota le dos en lui faisant les éloges qu'un père fait à son enfant. Le trio familiale resta une dizaine de minute à attendre l'arrivée des oisaux respectif du chef du village et de son frère.
Veijo l'oisaux de Baragan était d'un gris cendre et lui aussi, amoindrit par le temps, son grand âge n'avait d'égale que sa sagesse, il était en effet l'un des plus grand savant de son monde.
Alcobareno, le phénix arc-en-ciel du père d'Alexander était la fierté du clan Myhô. Un oisaux immortel dont éritait chaque chef de village. À côté yazu n'était qu'un vulgaire moineau. Une fois le groupe au complet, les représentant de la plus grande famille du village partir dans la forêt poursuivre l'entrainement du jeune Alexander.


(~~ Baragan Myhô, il était mon oncle mais il était également mon tuteur, mon maître, celui à qui on avait confié la mission de faire de moi un homme. Malheureusement pour lui tout ne ce passera pas exactement comme il l'avait prévu. ~~)


Midi l'heure de déjeuner, l'heure où l'on fait une pause dans son travail pour se retrouver entre ami, l'heure où l'on oublie la difficulté et les injustices de la vie, le temps d'un repas, le temps de quelques bouchées. Claire avait le droit au traditionnel sandwich au poulet de son père. Assise sur un banc, le regard dans le vide. La question qui la hantait le matin même la hante toujours. Lentement elle mâche son repas sans vraiment en apprécier la saveur.


(suite bientôt)

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